Avis du HSCP : ignoré sur le terrain par les médecins et infirmiers

Avis du HCSP : ignoré sur le terrain par les médecins et infirmiers

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Médecins et infirmiers : l’avis du HSCP ignoré sur le terrain

Il y a quelques mois, le Haut Conseil à la Santé Publique (HCSP) s’exprimait sur le vapotage. Malgré les difficultés, il a préféré la prudence, conseillant aux professionnels de santé de ne pas encourager la pratique. Heureusement, les médecins sur le terrain n’ont pas changé d’avis sur le vapotage, ignorant ces conseils dangereux. Le HCSP sont fréquemment interrogés sur des questions de santé publique, rappelant les démarches à suivre par les médecins. Cependant, il n’y a aucune obligation de les contraindre à suivre les conseils fournis s’ils ne pensent pas que ces conseils sont raisonnables. Dans le cas de la vape, de nombreuses personnes ne trouvent pas d’autres alternatives pour arrêter de fumer. Par conséquent, ils continuent de le recommander aux patients fumeurs pour une solution efficace.

L’avis inversé des médecins sur la vape, par rapport à celui du HCSP

Sur le terrain, l’avis du médecin sur la vape qui étaient tous en accord à propos du vapotage. Ces derniers rencontrent des patients atteints de maladies respiratoires sévères, aggravées par le tabagisme. S’il n’est pas recommandé de prescrire de vapoter et de ne pas proposer des produits spécifiques comme la cigarettes électroniques ou e-liquides, ils encouragent tout de même les patients à utiliser la vape. Les médecins ne sont pas seuls dans cette situation, plusieurs infirmiers remettant en cause les conclusions du HCSP. De nombreuses recommandations vont dans le sens de la vape. L’un d’entre eux a souligné que de nombreux patients souffraient de maladies liées au tabac. À l’inverse, les professionnels de santé interrogés n’avaient pas pris en charge les conditions liées au vapotage.

" Le HSCP incitait les professionnels à ne pas la recommander, fautes de preuve. Face aux constatations des professionnels, la vape était favorable au sevrage, mieux valait s’abstenir de la recommander. "

Source : Le Haut Conseil à la Santé Publique en Janvier 2022

La justification du HCSP sur son positionnement de la vape Le HCSP justifie sa position en expliquant que les preuves de l’efficacité de la vape ne sont pas suffisantes. Il recommande donc le maintien de l’interdiction au mineurs, sur laquelle personne n’a l’intention de revenir, et d’étudier plus avant son efficacité lorsqu’elle est utilisée. Après avoir demandé de ne pas l’utiliser.

Contexte de l’avis du Haut Conseil de la santé publique

A savoir que l’utilisation de ce produit industriel, récent et non pharmaceutique, se veut une « alternative » au tabac et à l’acte de fumer. La réduction possible du risque lié à la fumée de tabac est un sujet de grande importance compte tenu de la mortalité et de la morbidité liée au tabac. L’e-cigarette est présentée comme un moyen d’aide au sevrage tabagique et de nombreux utilisateurs y voient un espoir de sortir du tabagisme.

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), en réponse à la saisine de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, a réalisé une analyse de la littérature du rapport bénéfices-risques de la consommation d’e-cigarette et e-liquides de ses conséquences possibles sur la population générale. » Après avoir rendu un premier avis en avril 2014, qui soulignait que la cigarette électronique était « pour les fumeurs ayant envie d’arrêter… un outil de réduction des risques lorsqu’il amène au sevrage. » Avis confirmé en 2016… En 2022, le nouvel avis remet en question cette affirmation.

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